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mardi 28 mai 2019
lundi 27 mai 2019
Il y a
Il y a
Du thym, de la bruyère
Et des bois de pin
Rien de bien malin
Il y a
Des ruisseaux, des clairières
Pas de quoi en faire
Un plat de ce coin
Il y a des odeurs de menthe
Et des cheminées
Et des feux dedans
Il y a
Des jours et des nuits lentes
Et l'histoire absente
Banalement
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars, où tu reviens chaque fois
Et où tout finira
Il y a
Des enfants, des grands-mères
Une petite église
Et un grand café
Il y a
Au fond du cimetière
Des joies, des misères
Et du temps passé
Il y a
Une petite école
Et des bancs de bois
Tout comme autrefois
Il y a
Des images qui collent
Au bout de tes doigts
Et ton coeur qui bat
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars, où tu reviens chaque fois
Et où tout finira
Et plus la terre est aride, et plus cet amour est grand
Comme un mineur à sa mine, un marin à son océan
Plus la nature est ingrate, avide de sueur et de boue
Parce que l'on a tant besoin que l'on ait besoin de
nous
Elle porte les stigmates de leur peine et de leur sang
Comme une mère préfère un peu son plus fragile enfant
Et loin de tout, loin de moi
C'est là que tu te sens chez toi
De là que tu pars, où tu reviens chaque fois
Et où tout finira
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mardi 21 mai 2019
lundi 20 mai 2019
Elle dort
Elle danse sur des parquets immenses
Aussi luisants qu'un lac
Confuse dans les vents qui s'amusent
À sa robe qui claque
Ondulant comme une flamme
Ballerine, elle balance sans efforts
Elle rentrera par le grand escalier
Qu'elle adore
Elle court par les ruelles autour
Dans les rires et les flaques
Légère par-dessus les barrières
Et les grilles des parcs
Ondulant comme une flamme
Elle s'envole au bras d'un conquistador
Sur la chaise mobile
Où lourdement pèse son corps
Elle dort
C'est l'histoire d'à peine une seconde
Enfin elle peut faire comme tout le monde
Poursuivre un oiseau, un ballon, un trésor
Mais,
Elle dort attachée à un siège
Comme sur l'eau le bouchon de liège
Et toujours ce fil qui la ramène au bord
(1/2)
Elle sort ni blessée ni fragile
Ni poupée de cristal
Dehors où le monde défile
À vitesse normale
Ailleurs dans d'autres costumes
Et debout surtout dans d'autres décors
Sur la chaise mobile
Où lourdement pèse son corps
Elle dort
Elle dort comme on plonge dans un livre
Elle dort comme on commence à vivre
Surtout quand le monde accélère dehors
Mais,
Elle dort attachée à son siège
L'enfant jamais descendue du manège
Elle aime ses heures brûlantes où elle pense
Qu'elle danse ...
...
Sur des parquets immenses
Aussi luisants qu'un lac...
Confuse dans les vents qui s'amusent
À sa robe qui claque
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